Le 6 juillet 2013, j’ai assisté à l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des Associations de Parents d’élèves des Etablissements d’enseignement français à l’Etranger) où 35 établissements étaient représentés. La FAPEE siège au conseil d’administration de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) et à la Commission Nationale des Bourses.

François Denis, président de la FAPEE, a rappelé lors de son intervention que la Fédération regroupe 170 associations de parents, représentant près de 80% des Établissements à Gestion Directe (EGD) gérés par l’AEFE  et plus de la moitié des établissements conventionnés.

M. Denis a dans un premier temps souligné l’attachement de la FAPEE à l’enseignement à distance, puis il a tenu à apporter son soutien aux bacs OIB (option internationale) et IB (bac international), qui sont des filières d’excellences où les élèves sont peu nombreux.

Il a ensuite évoqué plusieurs difficultés, dont le souhait des parents de voir les enseignants absents (en stages ou en congés) davantage remplacés. Il s’est, en outre, inquiété de la progression des coûts de la scolarité, qui sont de plus en plus lourds pour les familles.

Il a également annoncé que la FAPEE conduisait actuellement une réflexion sur les moyens d’aider financièrement les familles non-françaises, comme c’est le cas par exemple au lycée français de Budapest, qui propose sur ses fonds propres des bourses d’établissement.

Il s’est aussi interroger sur la manière dont on pourrait faire contribuer les États qui accueillent des établissements français à l’étranger, par exemple avec une contribution au niveau du fonctionnement de l’établissement (par une mise à disposition de personnels auprès de l’établissement).

Un dernier point essentiel a été abordé par M. Denis : celui du problème de l’immobilier lié à l’agrandissement de nombreux établissements. Cela peut donc passer par l’acquisition et la mise à disposition de terrains, sous réserve de trouver un financement (construction de nouvelles salles, voir agrandissement des écoles).

Madame Anne-Marie Descotes, directrice de l’AEFE, a également tenu à mettre en évidence la modernisation en cours du réseau. Elle a d’ailleurs annoncé l’inauguration d’un nouveau bâtiment à Bucarest, ainsi que dans les écoles françaises d’Amman et du Caire.

Elle a évoqué la mutualisation des moyens de la formation continue des professeurs par zone. Elle a émis le souhait d’aller dans le sens d’un plus grand soutien à la formation des personnels en contrat local, ceci afin de développer les viviers de recrutement.

Elle a également rappelé que la Ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret a conduit une réflexion sur l’avenir du réseau. Elle souhaite maîtriser les coûts et trouver de nouvelles sources de financement. Faisant suite aux conclusions du comité de pilotage initié par Hélène Conway-Mouret, un nouveau plan d’orientation stratégique sera prochainement défini.

Enfin, les parents d’élèves, dont je félicite l’investissement qu’ils portent pour l’avenir de leurs enfants, ont posé des questions notamment sur la professionnalisation de la gestion des lycées ainsi que sur le multilinguisme…

Pour clôturer l’Assemblée Générale de la FAPEE, la Ministre des Français de l’Etranger, Hélène Conway est venue dresser le bilan de l’année écoulée. Elle s’est félicitée de la suppression de la prise en charge dans le cadre de la réforme des bourses et reconnaît que quelques ajustements sont nécessaires notamment dans le cas des familles mono-parentales. Elle s’est dite soucieuse du contrôle de l’augmentation des écolages.

Elle appelle enfin à un renforcement du numérique dans les écoles et attends avec impatience les conclusions du comité de pilotage sur la réforme du réseau.

Je tiens à saluer le travail de la FAPEE, qui apporte une réelle expertise du réseau des établissements français de l’Etranger. Elle développe une attitude très constructive dans la résolution des problèmes.